Malgré notre désir de ne plus accueillir de chaton, les chatons viennent à nous !
Le 13/03/2013, il faisait un froid de canard ! Le mercure affichait se matin là, -13 degré, la veille il avait abondamment neigé et notre département avait été placé en vigilance orange.
Nous sommes un mercredi, pour moi, c’est le début de la semaine de travail. Impossible de prendre la voiture, la clé, malgré l’avoir chauffé ne tourne pas dans la portière. Impossible d’ouvrir la voiture ! Une seule solution, y aller à pied ! Départ à 8h, arrivée à 9h. Groslay, Domont avec de la neige qui recouvre tout le pied et une partie de la cheville.
La matinée se déroule on ne peut plus normale, lorsque vers 11h, mon collègue, Conseiller, ce jour à l’accueil, arrive, avec dans ces mains un minuscule chaton braillard. Un usager, lui ayant signalé, un chat dans le container à poubelle de notre agence.
Un tout petit chaton âgé d’environ 3/4 jours, son cordon ombilical pendant, ses paupières closes. Il est tout chaud malgré le froid du dehors ambiant. Il n’est pas déshydraté et semble y avoir été déposé quelques secondes auparavant.
Mon collègue à ce jour, ne connaissant pas mon rôle dans la protection féline est très anxieux du sort du chaton, mais la providence aidant : c’est un jour où je travaille, je connais particulièrement bien les chats et les bébés orphelins. Il n’a pas pu tomber mieux que sur la fondatrice d’une association de Protection féline. Le hic, c’est que ce jour, je suis à pied !
Devant cette situation si attendrissante, il ne m’est pas difficile de trouver des personnes pour me ramener mais d’abord, le lait, le mien est périmé. Je cours vite à Animalis acheter un Kit pour chaton, et l’aventure pour IGLOO commence.
Mon collègue Florian, est nommé parrain.
Igloo ne sera pas pour le moment ni mis à l’adoption, ni en réservation. Même si à ce jour, tout va pour le mieux, qu’il grandi, qu’il se transforme, il n’est pas à l’abri d’un virus malgré toutes les précautions prises.